« Finalement, les nazis n’avaient pas tout à fait torts… »
C’est la conclusion, difficile à avaler pour certains chercheurs, qu’on pourrait tirer des études génétiques récentes au sujet des peuplades préhistoriques d’Europe. Elles font état d’un remplacement brutal et violent des populations néolithiques qui a commencé il y a 5500 ans. Dans certaines régions, comme en Scandinavie, les populations pré-modernes ont totalement disparu du génome – en d’autres termes, elles ont été complètement éradiquées. À l’origine de ces invasions violentes, un faisceau de peuples ancêtres de nombreuses grandes civilisations : les indo-européens – qu’il serait plus commode d’appeler les “aryens”, du terme arya par lequel ils se désignaient – dont la tradition guerrière a permis de subjuguer les anciennes populations d’Europe et du Proche-Orient. Les marqueurs chromosomaux de ces peuples, R1a et R1b, se retrouvent partout d’Europe jusqu’en Inde et la grande famille des langages indo-européens, qui s’étend du hittite au perse en passant par le sanskrit et le grec ancien, y correspond. Certaines dynasties de pharaons, comme celle de Toutankhamon, porte même ce marqueur génétique…

Source : Facing Facts, even fraught ones the quest for proto-Indo-Europeans in 2023, Razib Khan, https://www.razibkhan.com/p/facing-facts-even-fraught-ones-the