Ars Cultura

    Raymond Peat est un nutritionniste célèbre dans certains recoins de l’Internet. Confronté au cours de sa vie à de nombreuses pathologies, il a su, non sans une certaine audace qui rappelle la figure du scientifique fou, expérimenter sur son propre corps pour valider ou infirmer ses théories. Une communauté d’adeptes s’est fait l’écho de ces préceptes qui mettent l’accent sur le bon fonctionnement de notre métabolisme.
    Un de ses dadas est la dangerosité des huiles végétales : il prétend en effet qu’elles sont toxiques pour notre corps car elles détraquent la production d’énergie. Je n’ai jamais été entièrement convaincu par cette théorie, mais un article de l’excellent blog Experimental Fat Loss m’a presque convaincu de sa pertinence. Pour l’auteur, toutes les grandes questions de l’obésité sont explicables par la consommation accrue d’huiles végétales, et il soulève de nombreux points pertinents, comme la corrélation entre le raffinement de l’huile de colza pour la consommation humaine et les débuts de l’explosion de l’obésité dans les années 1970.

    Reste, pour moi, une inconnue : l’huile de noix et sa consommation, à priori significative, en France. Nous aurions dû observer une concentration des problèmes métaboliques dans les régions où elle est le plus consommée (le sud-ouest de la France, probablement). Cependant, dans la mesure où l’on ne cuisine pas quotidiennement avec, on peut supposer que l’apport reste négligeable et/ou que notre métabolisme a su s’y adapter au cours des siècles.

    Références :