Ars Cultura

    On sait depuis longtemps déjà que la natalité des Amish aux États-Unis est bien plus élevé que celui de la population générale. Mais en examinant les chiffres, un démographe américain a fait deux trouvailles surprenantes.[^src]

    Les données de certaines études permettent de distinguer les femmes Amish ayant eu accès à un téléphone portable des autres. On constate alors que ce sont les femmes de foyers sans téléphone qui ont le plus d’enfants.[^src2] Autre détail remarquable et presque contradictoire, on observe que les fluctuation du taux de fécondité de la population générale se retrouve chez les Amish. Autrement dit, lorsque la natalité du reste du pays diminue, celle des Amish suit la même tendance… Ce qui est étrange puisqu’ils ne partagent pourtant quasiment rien : leurs mœurs sont complètement différentes, leur niveau technologique est incomparable, ils sont ségrégés territorialement, etc. Demeure une hypothèse : c’est par les échanges économiques entre les Amish et leurs homologues américains que se “transmettent” les changements démographiques. Plus que la culture et la génétique, c’est donc le primat de l’économie que ce fait inattendu souligne. Les marxistes jubilent !

    Sources :