La Société Industrielle Et Son Avenir (citations)

Theodore John Kaczynski, La Société industrielle et son avenir, éditions Hache, 2002. URL : https://editions-hache.com/essais/kaczynski/kaczynski2.html ()

Sur la dépendance que créer la technologie :

127. Une avancée technologique qui apparaît à première vue comme ne présentant pas de danger pour la liberté se révèle souvent très menaçante au bout d’un certain temps. Par exemple, considérons les transports. Un homme à pied pouvait pratiquement aller où bon lui semblait, à son rythme sans s’occuper des règles du code de la route et était indépendant des structures technologiques. Quand les véhicules à moteurs sont apparus, ils semblaient devoir donner plus de liberté à l’homme. Ils n’empiétaient pas sur la liberté du piéton, personne n’avait d’automobile s’il n’en voulait pas, et celui qui choisissait de posséder une automobile pouvait voyager beaucoup plus vite qu’un homme à pied. Mais l’introduction de ces engins a rapidement changé la société de telle façon que la liberté de se déplacer s’en est trouvée restreinte. Quand les automobiles deviennent trop nombreuses, il devient nécessaire de réglementer leur usage. Dans une voiture, tout spécialement dans les zones fortement peuplées, personne ne peut se déplacer à son rythme, le mouvement est dicté par celui du flot et par les règles du code de la route. De surcroît, l’utilisation d’un moyen de transport motorisé n’est plus simplement optionnel. Depuis l’introduction de ces engins, la conformation de nos villes a tellement changé que la plupart des gens ne peuvent plus vivre sans avoir à se déplacer sur de longues distances entre leur domicile et leur travail, les centres commerciaux, et autres, ce qui fait qu’ils DÉPENDENT de l’automobile pour le transport. Ou bien ils utilisent les transports publics, auquel cas ils ont encore plus perdu quant à leur liberté de déplacement qu’en prenant la voiture. Même la liberté du piéton a été considérablement restreinte.

Sur la contagion sociale du gauchisme :

213. Du fait de leur besoin de rébellion et d’insertion dans un mouvement, les « gauchistes » ou les personnes ayant une psychologie semblable, sont souvent attirés par un mouvement protestataire ou activiste dont les buts et le personnel ne sont pas a priori « gauchistes ». L’arrivée de « gauchistes » peut alors facilement transformer un mouvement non « gauchiste » en mouvement qui le soit, ce qui fait que des buts « gauchistes » remplacent ou altèrent les buts initiaux.